Après avoir tourné vingt minutes pour trouver le salon, avoir demandé à cinq personnes mon chemin et la surprise de voir qu’aucun habitant ne savait qu’un salon du livre se déroulait dans leur ville, j’arrive enfin à bon port grâce aux explications d’une dame très sympathique. La joie de retrouver Loetitia Manent, qui n’a pas organisé cette session, toutefois elle m’a prise en charge immédiatement malgré les nombreuses sollicitations et je l’en remercie grandement. Elle m’a guidée jusqu’à ma table avec sa bonne humeur légendaire, mais elle a dû partir s’occuper d’autres auteurs perdus. Malheureusement, et bien que l’on a vu que j’étais handicapée, personne n’est venu me proposer de l’aide pour porter les cartons de livres. Heureusement que mon cher rollator fait partie de tous mes voyages à présent ! Grâce à lui, j’ai pu rejoindre mon stand qui était assez éloigné de ma voiture. Un auteur très sympathique a gardé tout mon barda afin que je puisse garer mon véhicule sur les parkings qui nous avaient été indiqués. Sauf que l’on pense toujours aux valides, pas aux autres, quand j’ai vu la distance à parcourir à pied j’ai failli faire demi-tour. Deux agents ont été d’une grande gentillesse, en voyant mon désarroi, ils m’ont guidé au niveau d’une rue parallèle à celle où j’exposais et par miracle une place était libre. Merci à eux, cela m’a évité bien des déboires le soir avec mes cartons. En passant dans la ruelle pour faire leur ronde, ils se sont enquis de savoir si j'avais pu m'y garer.
Très heureuse de revoir et de pouvoir mieux découvrir mon voisin de table Bernard Degioanni. Nous nous connaissions déjà. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois sur des salons, mais nous n’avions jamais eu l’occasion d’échanger. Autant dire qu’avec Bernard, Martine Platarez et Michel Aguilar nos voisins de table, nous avons bien ri. Nous avons passé un bon moment malgré les couacs du salon. J’ai été ravie de revoir également Nadia Bergougnoux qui est venue nous voir, car nous étions éloignés d’elle. Nous n’avons pas eu le plaisir de voir Monsieur le Maire ni de rencontrer le parrain de l’édition qui ne s’est pas déplacé pour rencontrer les auteurs ni les autres invités qui pour une en particulier a été très hautaine et désagréable. Seul Patrick Hernandez nous a salués et nous a dit au revoir en partant.
Nous exposions dans les ruelles de la ville. Autant dire que les gens n’étaient pas là pour le salon. D’autres cherchaient désespérément les peoples invités. Ma journée a été sauvée par les rires de mes collègues, par quelques personnes assez curieuses pour venir découvrir mes livres et surtout par mes fidèles lecteurs qui se sont déplacés pour me voir et pour découvrir ma nouveauté. Je délivre une médaille à mes lectrices qui m’ont cherchée vingt minutes sur le salon pour me trouver. Un clin d’œil particulier à Annabel et son amie (Nous avons eu une belle conversation intéressante, merci pour cet excellent moment convivial et instructif), à Lysiane qui est venue me saluer en partant travailler et qui est revenue en quittant son poste, à Colette avec sa gentillesse et son retour sur mes écrits, à Mina, incroyable Mina avec un grand cœur.
Un merci particulier à nos deux commerçants corses, notre table était juste en face de leur magasin. Ils sont d’une gentillesse et d’une simplicité incroyable. Merci pour le parasol généreusement prêté afin de ne pas brûler au soleil. Merci pour toutes vos petites attentions. Petit message à Sylvie, vous aviez raison, votre fromage de chèvre corse est succulent. Chers lecteurs, n’hésitez pas à vous rendre à la boutique Délices du maquis 170 rue de la République si vous passez à Cavaillon.
Je ne sais pas encore si je referai ce salon. Ma décision dépendra de l’organisateur et de ses choix. Je la prendrai quand je saurai dans quelle condition il se déroulera. En espérant que mes lecteurs Cavaillonnais se déplaceront sur les dates du Vaucluse (Orange, Sorgues, Carpentras, Morières) si je venais à ne plus me déplacer sur Cavaillon.
Il manque tellement de photos! Une journaliste du Vaucluse matin est restée un moment sur notre stand (un article ou pas?) et quelques personnes nous ont pris en photo et doivent nous les envoyer. Vous savez combien il est difficile de récupérer les clichés, mais promis, dès que je les ai, je les rajoute.
Je vous donne rendez-vous dans la Nièvre (58) le 30 juin et le 1er juillet sur le salon de Varzy les Lithaniennes.
À bientôt ici ou ailleurs.