EXTRAITS
MEURTRE TRIBAL
MACHINATION
PROLOGUE
24 HEURES APRÈS
La jeune femme décida de se rendre dans sa maison de campagne pour quitter le tumulte du bord de mer. Ainsi, elle gagnerait un peu de temps. Elle en avait besoin pour terminer d’échafauder son plan. Sac sur le dos, elle enfourcha son 800 VFR Honda. Elle adorait sa moto montée semi-course. C’était une vraie bombe au démarrage et une fusée en ligne droite. Les pots d’échappement touchèrent le bitume dès qu’elle prit les virages. La pilote coucha à chacun d’eux son engin. Le métal provoqua des étincelles. La motarde enchaîna les courbes sinueuses de la corniche d’or en ouvrant les gaz. Ses genoux frôlèrent l’asphalte. Sa combinaison renforcée la protégeait, mais la moindre erreur pouvait lui être fatale. Elle le savait, elle aimait le risque, mais celui-ci était calculé. Arrivée à destination, elle vaqua à ses occupations, prit le temps de mettre en ordre sa stratégie, avant de réfléchir à un nouveau refuge, car la police la chercherait ici après s’être rendue dans sa maison principale.
Sa proie était assise sur le banc en hêtre se situant dans le magnifique jardin fleuri de sa demeure. Visiblement, elle se sentait bien. Entourée de lavatères arborescentes, d’anémones, de pervenches, de glaïeuls, de lavandes pas encore écloses, de roses de toutes les couleurs et de jasmins aussi odorants les uns que les autres, la jeune femme était détendue. Non loin de la glycine qui formait une tonnelle, sa victime lisait paisiblement, tête légèrement penchée en avant. L’assaillant s’approcha par l’arrière sans bruit. Il sortit une seringue de sa poche puis ôta le capuchon. Il empoigna l’objet à pleine main, la pointe tournée vers l’extérieur. Il planta l’aiguille rapidement dans le cou de sa cible et appuya immédiatement sur le piston. Ce dernier libéra le liquide un peu trop vite, mais le kidnappeur n’avait pas le choix. Il ne donna pas le temps à la femme le loisir de réagir. Le produit se répandit en elle en une fraction de seconde et fit effet aussitôt. Elle s’affala sur la partie horizontale du meuble en bois. Son agresseur la fit glisser dans un fauteuil roulant qu’il avait laissé en bordure de propriété. Il la sangla pour ne pas qu’elle tombe et installa une couverture pour dissimuler ses entraves, au cas où ils croiseraient quelqu’un dans la rue. Il s’était habillé de façon à ce que ses gants de cuir ne paraissent pas suspects. Il aurait aimé par ce temps être en short et maillot à manches courtes, mais il avait préféré opter pour un jean et un sweat de demi-saison. Il continua à pousser sa victime jusqu’à atteindre un mini van qu’il avait dérobé sur un parking non surveillé. Le ravisseur entreprit d’allonger son fardeau à l’arrière, puis après quelques efforts, plia la chaise à roulettes qu’il plaça à côté du corps. Il démarra doucement et conduisit prudemment, afin de ne pas être arrêté bêtement pour un excès de vitesse. Il emprunta la route pour se rendre à Saint-Paul-en-Forêt, où il possédait une maison proche des bois. Il devait d’abord faire une halte dans un village qui se trouvait à moins de dix minutes de sa résidence pour s’occuper d’une deuxième proie. Cette dernière ne faisait pas partie de son plan initial, mais une victime en plus ou en moins, il n’était plus vraiment à ça près. Il utilisa le même mode opératoire que pour son autre captive. L’enlèvement fut aussi aisé que le premier. Cette tâche rondement et rapidement menée, il rejoignit sa demeure située sur deux hectares. Elle se trouvait idéalement isolée des habitations avoisinantes. Tant bien que mal, il amena son nouveau jouet humain dans la cave. Il hissa son corps sur le lit et ferma la lourde porte blindée à double tour. Il recommença l’opération avec sa seconde proie. Elles deviendraient ses invitées de marque. Elles seraient ses hôtes privilégiées. L’assassin comptait leur faire subir le martyre physiquement et psychologiquement, jusqu’à ce qu’elles comprennent la raison de leur enfermement. Les causes étaient différentes pour chacune d’elles. Il souhaitait que ses souffre-douleurs s’excusent avant leur anéantissement total.
24 HEURES APRÈS
La jeune femme décida de se rendre dans sa maison de campagne pour quitter le tumulte du bord de mer. Ainsi, elle gagnerait un peu de temps. Elle en avait besoin pour terminer d’échafauder son plan. Sac sur le dos, elle enfourcha son 800 VFR Honda. Elle adorait sa moto montée semi-course. C’était une vraie bombe au démarrage et une fusée en ligne droite. Les pots d’échappement touchèrent le bitume dès qu’elle prit les virages. La pilote coucha à chacun d’eux son engin. Le métal provoqua des étincelles. La motarde enchaîna les courbes sinueuses de la corniche d’or en ouvrant les gaz. Ses genoux frôlèrent l’asphalte. Sa combinaison renforcée la protégeait, mais la moindre erreur pouvait lui être fatale. Elle le savait, elle aimait le risque, mais celui-ci était calculé. Arrivée à destination, elle vaqua à ses occupations, prit le temps de mettre en ordre sa stratégie, avant de réfléchir à un nouveau refuge, car la police la chercherait ici après s’être rendue dans sa maison principale.
Sa proie était assise sur le banc en hêtre se situant dans le magnifique jardin fleuri de sa demeure. Visiblement, elle se sentait bien. Entourée de lavatères arborescentes, d’anémones, de pervenches, de glaïeuls, de lavandes pas encore écloses, de roses de toutes les couleurs et de jasmins aussi odorants les uns que les autres, la jeune femme était détendue. Non loin de la glycine qui formait une tonnelle, sa victime lisait paisiblement, tête légèrement penchée en avant. L’assaillant s’approcha par l’arrière sans bruit. Il sortit une seringue de sa poche puis ôta le capuchon. Il empoigna l’objet à pleine main, la pointe tournée vers l’extérieur. Il planta l’aiguille rapidement dans le cou de sa cible et appuya immédiatement sur le piston. Ce dernier libéra le liquide un peu trop vite, mais le kidnappeur n’avait pas le choix. Il ne donna pas le temps à la femme le loisir de réagir. Le produit se répandit en elle en une fraction de seconde et fit effet aussitôt. Elle s’affala sur la partie horizontale du meuble en bois. Son agresseur la fit glisser dans un fauteuil roulant qu’il avait laissé en bordure de propriété. Il la sangla pour ne pas qu’elle tombe et installa une couverture pour dissimuler ses entraves, au cas où ils croiseraient quelqu’un dans la rue. Il s’était habillé de façon à ce que ses gants de cuir ne paraissent pas suspects. Il aurait aimé par ce temps être en short et maillot à manches courtes, mais il avait préféré opter pour un jean et un sweat de demi-saison. Il continua à pousser sa victime jusqu’à atteindre un mini van qu’il avait dérobé sur un parking non surveillé. Le ravisseur entreprit d’allonger son fardeau à l’arrière, puis après quelques efforts, plia la chaise à roulettes qu’il plaça à côté du corps. Il démarra doucement et conduisit prudemment, afin de ne pas être arrêté bêtement pour un excès de vitesse. Il emprunta la route pour se rendre à Saint-Paul-en-Forêt, où il possédait une maison proche des bois. Il devait d’abord faire une halte dans un village qui se trouvait à moins de dix minutes de sa résidence pour s’occuper d’une deuxième proie. Cette dernière ne faisait pas partie de son plan initial, mais une victime en plus ou en moins, il n’était plus vraiment à ça près. Il utilisa le même mode opératoire que pour son autre captive. L’enlèvement fut aussi aisé que le premier. Cette tâche rondement et rapidement menée, il rejoignit sa demeure située sur deux hectares. Elle se trouvait idéalement isolée des habitations avoisinantes. Tant bien que mal, il amena son nouveau jouet humain dans la cave. Il hissa son corps sur le lit et ferma la lourde porte blindée à double tour. Il recommença l’opération avec sa seconde proie. Elles deviendraient ses invitées de marque. Elles seraient ses hôtes privilégiées. L’assassin comptait leur faire subir le martyre physiquement et psychologiquement, jusqu’à ce qu’elles comprennent la raison de leur enfermement. Les causes étaient différentes pour chacune d’elles. Il souhaitait que ses souffre-douleurs s’excusent avant leur anéantissement total.
MORTELLE ESCAPADEReprésailles orchestrées |
RESONANCE DU PASSE
PROLOGUE
Elsa se réveilla. Ses yeux se posèrent sur les murs blancs immaculés. Elle ne reconnut pas sa chambre. Ses pensées se firent confuses. Ses souvenirs revinrent peu à peu à la surface. Elle se rappela alors le massacre de ses collègues journalistes dans leur bureau de rédaction, ainsi que de la brûlure de la balle qui lui avait transpercé l’épaule. Elle eut beaucoup de chance, contrairement à ses amis et confrères, le projectile effleura l’artère, mais ne la toucha pas. Elle se souvint aussi des paroles du médecin qui lui conseilla une longue convalescence. Elle lui promit de se reposer dès qu’elle se serait rétablie. La suite resta floue dans son esprit. Elsa mit cela sur le compte du choc post-traumatique.
Elsa se réveilla. Ses yeux se posèrent sur les murs blancs immaculés. Elle ne reconnut pas sa chambre. Ses pensées se firent confuses. Ses souvenirs revinrent peu à peu à la surface. Elle se rappela alors le massacre de ses collègues journalistes dans leur bureau de rédaction, ainsi que de la brûlure de la balle qui lui avait transpercé l’épaule. Elle eut beaucoup de chance, contrairement à ses amis et confrères, le projectile effleura l’artère, mais ne la toucha pas. Elle se souvint aussi des paroles du médecin qui lui conseilla une longue convalescence. Elle lui promit de se reposer dès qu’elle se serait rétablie. La suite resta floue dans son esprit. Elsa mit cela sur le compte du choc post-traumatique.
VENGEANCE D'OUTRE-TOMBE
Extraits à lire ici
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